Rentrée littéraire 2016, parlons-en !

Rentrée littéraire

non, cette photo n’est absolument pas un montage… non non.

560 romans pour la rentrée littéraire 2016, 560 ! Dont, 363 nouveaux romans français, parmi eux, 66 premiers romans. (merci Livre Hebdo)
Alors que ma PAL (pile-à-lire) déborde de 35 livres (ça vaaa, en fait!) 
Voici la liste non-exhaustive de ces titres, qui, d’ores et déjà, m’interpellent.
Il faut savoir que j’ai quand même fait court…
que certains disparaîtront, alors que d’autres, feront leur apparition.
(éclectisme, bonsoir)

Cliquez sur les auteurs pour accéder aux sites.

C H E Z ** G A L L I M A R D 

JEAN-MARC CECI
Monsieur Origami
Collection Blanche
Parution 25.08.16

« Je quitte tout pour la rejoindre, où qu’elle soit.
Je n’ai aucune chance de la retrouver. Je le sais.
Depuis quelques années déjà, quelque chose me pousse à partir, à quitter mon village, à quitter mon pays peut-être. S’il le faut.
Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas vers quoi. Cette femme m’apporte un prétexte à défaut d’une raison. Ou plutôt, comme si le brouillard de mes pensées était au contraire le prétexte
qui camoufle la simplicité de la vie. La vie est simple.
Je rencontre une panthère noire et moi, je la suis.
Pourquoi ?
Parce que je l’ai rencontrée.… »

558

FERDINAND VON SCHIRACH
Tabou
Collection Du monde entier
18.08.16

« À la fin du week-end, il reprit l’avion pour Berlin. Il se rendit à  la Staatsbibliothek pour y compulser des ouvrages consacrés à Sir Francis Galton, un cousin de Darwin qui, né en Angleterre au début du dix-neuvième siècle, avait inventé la carte météorologique et l’identification par empreintes digitales. Galton était persuadé que tous les criminels possédaient des caractéristiques décelables à l’œil nu qui les distinguaient des autres êtres. Il s’était longtemps demandé comment il pourrait les mettre en évidence puis, muni de son appareil photo, il s’était rendu dans les geôles de Londres et s’était fait présenter plusieurs détenus. Il superposa par la suite tous les visages photographiés sur une seule plaque. Galton ne savait pas où siégeait le Mal — ce pouvaient être les yeux, le front, les oreilles, la bouche. Lorsqu’il vit la photo pour la première fois, il fut surpris : Il n’y avait là rien d’extraordinaire — le visage né de la fusion de tous ces traits criminels était beau. »

558

NICOLAS IDIER
Nouvelle jeunesse
Collection Blanche
25.08.16

« Tu remontes le temps, et tu es à nouveau dans la cour du Temple. Tu lèves le visage vers le ciel orangé qui est le toit des grandes villes. Les flocons de neige se déposent sur ton visage, comme des baisers légers. La solitude retrouvée. Tu aimes le silence. Le silence après le vacarme des guitares électriques, de la batterie et des éclats de voix. »

Pendant que les gratte-ciel jaillissent à l’horizon et que les métros creusent d’immenses galeries souterraines, ils rêvent, le regard tourné vers les étoiles. Ils vivent une vie parallèle, rythmée, rapide, brutale, tantôt extrêmement joyeuse tantôt incroyablement triste. Ils sont poètes, rockers, amoureux. Ils ne dorment jamais, boivent trop, courent à en perdre haleine sur des trottoirs déserts. Parmi eux, Feng Lei, garçon sauvage revenu à Pékin malgré les cicatrices du passé, Sam, la plus jolie fille des nuits électriques, et Xiaopo, sosie de Mao devenu chauffeur de taxi. Pour échapper aux fantômes, il faudra aller vite et ne pas avoir peur. C’est une histoire qui se passe aujourd’hui, en Chine. L’histoire de la nouvelle jeunesse. »

C H E Z ** G R A S S E T 

GUY BOLEY
Fils du feu
Roman
24.08.16
(cette couverture est à tomber) 

« Nés sous les feux de la forge où s’attèle leur père, ils étaient Fils du feu, donc fils de roi, destinés à briller. Mais l’un des deux frères décède précocement et laisse derrière lui des parents endeuillés et un frère orphelin. Face à la peine, chacun s’invente sa parade : si le père s’efface dans les vagues de l’ivresse, la mère choisit de faire comme si rien ne s’était passé. Et comment interdire à sa mère de dresser le couvert d’un fantôme rêvé ou de border chaque nuit un lit depuis longtemps vidé ? Pourquoi ne pas plutôt entrer dans cette danse où la gaité renait ? Une fois devenu adulte et peintre confirmé, le narrateur, fils du feu survivant, retrouvera la paix dans les tableaux qu’il crée et raconte à présent. Ainsi nous dévoile-t-il son enfance passée dans une France qu’on croirait de légende, où les hommes forgent encore, les grands-mères dépiautent les grenouilles comme les singes les bananes, et les mères en deuil, pour effacer la mort, prétendent que leurs fils perdus continuent d’exister.
Dans une langue splendide, Guy Boley signe ainsi un premier roman stupéfiant de talent et de justesse. »

558
Oren Ginzburg – Estelle Billon
Le destin presque timbré d’Etienne Durillon
Grasset Jeunesse
07.09.16

Les journées d’Etienne Durillon sont toujours les mêmes : lever, œuf dur, travail dans une cartonnerie, œuf dur, dodo, rebelotte.
Mais un jour, il reçoit un prospectus qui promet de tout changer. Des Agents spéciaux vont agir dans l’ombre pour transformer sa vie en… 24 heures ! Pour la première fois, le lundi suivant, Etienne va rater son bus, et les événements trépidants vont s’enchaîner. A l’issue de cette journée, plus rien ne sera jamais comme avant (et tout sera même beaucoup mieux). Mais… les Agents Transformateurs y sont-ils vraiment pour quelque chose ?

558

Loïc Prigent
« J’adore la mode mais c’est tout ce que je déteste »
Pépiements
07.09.16

Voici les saisons de couture de Loïc Prigent. Depuis 2011, celui qui est le plus influent documentariste de la mode tient un compte twitter (@LoicPrigent) qui fait grincer des dents tout le milieu de la mode et rire tous les autres (et parfois le milieu lui-même). Laissant ses oreilles traîner dans les défilés et les studios, il y recueille les bons mots, les rosseries, les énormités, les béatitudes et les coups de griffe des participants de ce petit cercle qui gouverne le goût du monde entier. Mannequins ? Attachés de presse ? Créateurs ? Qui parle ? Ecoutez-les, orchestrés par Loïc Prigent, porte-voix de cette nouvelle comédie humaine. Il y invente un nouveau genre littéraire : le pépiement.

« Ne pleure pas. Pense à ton maquillage. »
« – C’était bien ton dîner?
– J’ai dit que des trucs que j’avais déjà dits et écouté que des conversations que j’avais déjà entendues. »
« – Quel jour on est ?
– Mais comment veux tu que je le sache ? »
« J’ai tellement faim, je pourrais manger. »
A coup sûr, le livre le plus drôle des années 10. Et, qui sait, le plus poétique ?

558

Marie de Noailles – Emilie Lanez
Addict
21.09.16

« Le 8 mai 1975, je vois le jour, moi Marie Alicia Eugénie Charlotte Blandine, seconde fille du duc et de la duchesse de Noailles. Trente ans plus tard, je choisis la vie. Je m’arrache à l’alcool, à l’herbe, à la cocaïne, à ces dépendances qui, depuis quinze ans, me possèdent et me consument. À moi la libération. Le 29 mars, date de mon retour parmi les vivants, où que je sois, je m’agenouille et je prie Dieu, dont je ne suis pas sûre de connaître le nom. Je m’appelle Marie, j’ai deux anniversaires et une seule vie. Que j’ai failli perdre et choisi de sauver. Je suis née deux fois. »

558

Desmond Hogan
Les Feuilles d’ombre
28.09.16

« Parfois mes enfants me demandent, à moi l’avocat vieillissant, comment c’était d’être jeune. Je réponds des mensonges. Je dis que c’était merveilleux… »
Cinq amis, dans une petite ville de l’ouest de l’Irlande à la fin des années 1940. Cinq jeunes gens privilégiés, à qui la vie promettait l’aisance et l’insouciance; le destin en décidera autrement. Pris dans la ronde des amours incertaines et la tourmente d’un pays hanté par son histoire, il leur faudra apprendre à quitter l’enfance et ses sortilèges. Au centre de cette constellation de cœurs, un fantôme: celui de Christine Kenneally, la mère de l’un d’entre eux, fascinante exilée russe, qui un jour entra dans la rivière pour ne jamais en ressortir.
Deuxième roman de Desmond Hogan, paru en 1980, Les Feuilles d’ombre est une ode vibrante et mélancolique à l’amitié, à la jeunesse et à ses illusions perdues. Un livre d’une beauté saisissante, qui confirme le génie poétique d’un auteur unique et secret, redécouvert après trente ans de silence. »

 558

Alexandre Jardin
Les nouveaux amants
12.10.6

Un homme rencontre une femme.
L’homme ? Oscar, 42 ans, marié avec une actrice, Anne. Auteur de théâtre à succès, cet homme comblé ignore, au début du roman, qu’il va vivre – et non plus seulement écrire –  la pièce la plus turbulente de sa vie. Ce sera, pour lui, une comédie risquée, une anthologie de douleurs, une foire aux ivresses, un malheur merveilleux…
La femme ? Ce n’est pas son épouse, bien sûr. Elle se nomme Roses de Tonnerre, 25 ans, une fille très « fête en larmes », une orgie de contradictions, un merveilleux danger. Cette Roses ne respecte que l’imprévu et les jeux sans règles. Elle est, de plus, sexuellement très curieuse et d’un haut voltage sensuel…
Oscar + Roses : un mélange explosif et charmant.
Leurs questions : un couple peut-il s’acclimater à la passion ? Faut-il tout essayer en amour? Est-il recommandé de rompre et de se soumettre plusieurs fois par jour ? Ces deux héros super jardiniens, pour notre plaisir, ne sont pas très encombrés de prudence ni de sagesse. Confondant sans cesse freins et accélérateurs, ils sont toqués de désirs incontrôlés. Leurs frasques vont faire sourire et rire. On les envie, on les plaint, on les envie.
Qu’a donc vécu Alexandre Jardin pour écrire ce roman fou-fou-fou à ce moment précis de sa vie ?
Qui est cette Roses ? Qui est Anne ?
Qui perdra quoi au fil de cette tragi-comédie si singulière, si universelle ?
On entend les trois coups.
La pièce peut commencer.

C H E Z  ** P L O N

Samuel Benchetrit
La nuit avec ma femme
25.08.16

Un homme ouvre son coeur à sa femme disparue sous les coups d’un autre, venue le visiter le temps d’une nuit. Un voyage intérieur poétique, âpre et intime.

« J’ai passé plus de temps que toi sur cette Terre. Et notre différence, c’est que moi, je t’ai perdue. C’est parce que j’ai continué à vivre que je le sais. J’ai voulu être seul souvent pour être avec toi. Il faut bien donner son temps aux amours invisibles. S’en occuper un peu. Encore maintenant je me demande comment tu vas. Ce que tu fais. Je cherche de tes nouvelles. J’invoque la colère pour que tu la calmes. Quelques rires ou tu me rejoindrais. Et le soleil a changé, puisqu’il manque une ombre. Mais je suis heureux. Et c’est à ton absence que je dois de le savoir. »

558

Pierre Assouline
Dictionnaire amoureux des écrivains et de la littérature
25.08.16

Aux sources de la littérature, à la rencontre des écrivains.
Rien ne vaut l’écriture d’un Dictionnaire amoureux des écrivains et de la littérature pour se faire de nouveaux ennemis. Il est vrai que tous ne gagnent pas à être connus, et que certains y gagnent surtout en mystère.
J’ai toujours aimé aller à la rencontre des écrivains, le plus souvent chez eux, voire à leur bureau, celui-ci étant éventuellement établi dans un bistro ou au restaurant, sauf à les accompagner dans leur promenade. Éprouver ce bonheur discret est aussi une manière de dire qu’on a autant le goût des autres que celui des livres.
On aura compris que j’ai pris beaucoup de plaisir à imaginer ce livre en profitant à fond de la loi du genre : en toute subjectivité, dans l’arbitraire le plus total, au risque de quelques injustices et de beaucoup d’oublis sans le moindre souci d’exhaustivité mais sans m’interdire des souvenirs personnels, des échos de rencontres avec de grands romanciers, autant d’anecdotes que d’analyses, autant de portraits que de récits, en isolant parfois un seul livre dans une oeuvre ou en réduisant le cas échéant un auteur à un détail. Mais toujours pour la plus grande gloire de la littérature !

558

Dylan Landis
D’extase et d’amour féroce
18.08.16
Traduit par Emmanuelle Aronson

Le bouleversant roman d’apprentissage d’une jeune femme dans le New York bohème des années 1970.

New York, Greenwich Village, années 1970. Rainey Royal, quatorze ans, habite une maison autrefois élégante mais aujourd’hui délabrée. Elle vit avec son père, musicien de jazz culte, qui mène une existence bohème dans cette grande demeure ouverte à tous. Sa mère ayant déserté le foyer pour aller vivre dans un ashram, Rainey est livrée à elle-même, proie facile pour les protégés de son père qui vont et viennent dans la maison.
À l’extérieur, l’adolescente rebelle se révèle forte et cruelle, violente même, jouant du pouvoir de séduction qu’elle exerce sur les autres pour trouver son chemin.

Avec une élégance rare, Dylan Landis dessine le portrait d’une jeune fille à la fois conquérante et vulnérable. Personnage envoûtant, Rainey Royal déploie sa beauté au fil de ce bouleversant roman d’apprentissage.

C H E Z  ** P.O.L

Mathieu Bermann
Amour sur mesure
18.08.16

Le héros de cette histoire, de ces histoires, aime à tout va : Lisa depuis des années, Valentin rencontré il y a peu dans un train, et tel garçon éphémère dont il ne connaît pas le prénom, peut-être d’autres encore. C’est une chance d’aimer ainsi, et quoi que veuille dire aimer, pourquoi s’en priver ? Un seul verbe pour une réalité à chaque nouvelle fois ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Il y a des nuances, bien sûr, mais il embrasse, ce verbe, tout d’un même élan : amitié, amour, affection, plan cul, fraternité élective…Et que dire des entre-deux si plaisants ?..

rentrée littéraire

Articles Blog
Sur la route de Jostein
Carnet Parisien
L’ivresse Littéraire

flgpelf

J’espère vous avoir donné quelques cartes pour cette rentrée, je suis curieuse de découvrir d’autres titres, alors, n’hésitez pas à me donner vos WL. :))

Je vous dis à très vite, pour de nouvelles chroniques ! 

45 réflexions sur “Rentrée littéraire 2016, parlons-en !

  1. laroussebouquine dit :

    Pas mal cette petite sélection ! Il y avait beaucoup de livres dans le lot que je ne connaissais pas…
    Perso chez Gallimard j’ai surtout repéré le nouveau Benacquista. Mais depuis j’évite de regarder les sites des éditeurs, il y a vraiment trop de tentations !

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  2. flyingelectra dit :

    oh cool un billet de toi ! J’avais aussi noté dans mon repérage Addict – je pense qu’il doit être très bien et je suis super curieuse (ma liste est trop longue et l’argent file trop vite …) : Fils du feu et les Feuilles d’ombre dont j’adore la couverture également ! Bon un sacré repérage .. et ta PàL elle t’attend simplement ! tu peux picorer demain, n’est-ce pas plaisant ??

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      • flyingelectra dit :

        Ah tu me connais bien ! surtout le deuxième – mais oui moi aussi – un tri s’impose ! j’aime beaucoup tes choix – ils te correspondent ! ah le tri va être difficile ;-)

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  3. lesmotordusdanneju dit :

    Je suis complètement à côté de cette rentrée. Cette année, je ne suis pas motivée pour m’y plonger. Je pense que je prendrai le train après tout le monde et attendre de voir des avis passer. En tout cas, merci pour cette présentation.

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  4. rp1989 dit :

    La rentrée littéraire est toujours une source de tentations pour moi alors cette année, je vais essayer de pas trop craquer car ma PAL est importante.
    Le dernier Nothomb m’intéresse assez :).
    Gros bisous Quai des proses et à plus sur nos blogs respectifs!

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  5. topobiblioteca dit :

    Certains m’intriguent beaucoup, plus je vois les articles sur la rentrée littéraire fleurir et plus j’en découvre de nouveaux, c’est magique… ou à mourir pour mon porte monnaie, cela dépends de quel côté l’on se place ^^

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  6. Eden (l'âme des mots) dit :

    Il y a beaucoup de choses intéressantes mais le Benchetrit est celui qui me fait le plus envie. Je ne sais pas pourquoi, mais en lisant le synopsis il s’est passé quelque chose.
    Le Dictionnaire… a également l’air très sympa !
    Et puis les Feuilles d’Ombres. J’aime le titre et les thèmes abordés. Comme d’habitude je les lirais assez tard dans l’année mais je le retiens et j’attends ton avis :)

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    • Quaidesproses dit :

      Tu penses le lire du coup?
      Je suis certaine qu’il sera dans mes prioritaires.
      Je suis comme toi, certains titres vont s’éparpiller sur l’année, et certains, passer complètement aux oubliettes ! Je ne peux pas acheter autant que j’aimerais (et tant mieux en un sens)

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  7. malicia668 dit :

    Le roman de Samuel Benchetrit me tente beaucoup ! Pour ma part, j’attends avec grande impatience le nouveau Nothomb dont je n’entends que du bien ; ce sera l’occasion de faire connaissance avec sa plume (oui, honte à moi, je n’ai encore rien lu d’elle !).
    Grosses bises.

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    • Quaidesproses dit :

      C’est vrai que le Nothomb est très attendu, comme chaque année, tu vas me dire :)
      J’espère que votre rencontre se passera très bien :) Je ne vais pas te critiquer, je n’ai lu qu’un livre de l’auteur :)
      Bises bises.

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  8. Bénédicte dit :

    La rentrée littéraire est toujours un moment très attendu. J’ai bien envie de lire du Alexandre Jardin. :) Sinon comme beaucoup, le nouveau Amélie Nothomb me tente, mais cette fois-ci je passe mon tour (je vais prendre sur moi). Je suis toujours déçue quand je la lis. Dommage car Riquet à la Houppe est un de mes contes préférés. Bisous à toi copine de blog !

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